Demain j’ai rendez-vous avec ma Directrice ; pour lui demander un truc carrément important [voir ci-dessous Bilocation de Saint Antoine de Padoue]. Je croise les doigts et essaye de me convaincre que j’arriverai à la convaincre et à arracher son consentement… Mais bon, ce soir, j’ai tout de même un peu de peine à tenir mon cerveau en laisse ! Les bouddhistes zen – et mon instinct de survie – disent que les pensées sont comme les nuages au sommet du mont Fuji: ils passent, poussés et emportés par le vent, mais ils ne s’y accrochent pas. Désormais ma tête ce n’est plus ma tête, c’est le Mont Fuji ! Faut pas que je laisse les nuages s’y accrocher… T’entends la tête ?
Image ci-dessus : Wakashu regardant une petite peinture du Mont Fuji par Suzuki Harunobu. Et moi, au lieu de laisser passer les pensées au-dessus du mont Fuji, je pense à ce que je dois dire demain matin à ma Directrice ! ça commence mal question concentration et méditation ! Et en plus je regarde la jolie Wakashu…