Après les dernières élections, j’ai pu observer sur les franges de l’étang, tout un farcin de têtards qui annoncaient solennellement que leur queue allait tomber, qu’il y avait eu un petit retard, que c’était maintenant une question de jours et qu’ils allaient aussitôt se muer en aigles. On croît rêver. Non pas que ces têtards puissent s’imaginer demain en aigles (les pauvres, ils vont au devant d’une grande désillusion). Mais qu’ils puissent croire un instant que nous allons gober l’annonce de leur stupéfiante évolution. Et tout ça face aux courbettes rituelles de journalistes – laquets et valets – qui ne s’estiment assez respectueux qu’à plat ventre devant ceux qu’ils croient être grands.
Demain les têtards auront des ailes !
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