Je ne dis pas “aussi bien”, je dis “presque aussi bien”…

ravalement.jpg En partant à mon stage ce matin, je passe au pied d’un immeuble en cours de ravalement. Et je me dis que ces entrepreneurs du bâtiment ont finalement presque autant de talent que Christo avec ses emballages du Reichstag et du Pont-Neuf. Je ne dis pas ça parce que je n’aime pas Christo, bien au contraire. J’ai adoré à l’époque son Runnig Fence... Mais bon, c’est comme ça, je trouve que le ravalement et les emballages c’est pareil et donc (presque) aussi bien. Oui, je sais j’exagère toujours un peu ; mais je n’ai pas dit aussi bien. J’ai dit presque aussi bien !

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Photo Running fence (1976) Photo Reichstag (juin 1995)

runnigfence.jpg

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Mais que fait la Police ? (ou le maire de Paris ?)

bus.jpg Bon, pas de doute, l’été arrive et avec lui les énormes cars de touristes qui viennent s’empiler juste au pied des plus beaux monuments et polluer les plus belles perspectives. Moi ça me déglingue carrément, mais le pire c’est que les pauvres touristes eux-mêmes, n’arrivent plus à prendre les monuments en photo tellement les cars sont nombreux (vous ne les voyez pas sur la photo mais il y avait encore six autres cachés ; et ce sera pire en août). Et comme l’air conditionné doit fonctionner (forcément, sinon les canettes de bière seraient chaudes), les moteurs tournent même à l’arrêt. Donc ça pollue la vue, ça pollue l’air et ça me fracasse le cerveau. Pendant ce temps là, dans les partis, ils bavassent sur une prétendue Charte de l’environnement... En fait, concrêtement, ils s’en contrefichent : juste du bla bla et roule ma poule comme ils disent à mon bureau. Pathétique.


Quand ils ne sont pas entassés dans leurs bus (devant les Invalides, le Louvre ou Notre-Dame) les touristes sont sur leurs machines à roulettes. Tragique. L’idée c’est surtout de ne pas marcher, de ne pas flaner, de ne rien voir… Il faut vraiment que je me décide à demander l’asile citoyen en Suisse et à monter dans les alpages pendant tout l’été. De l’air !

Une boite pour le huitième jour de la semaine ?

cachets.jpg

C’est marqué sur la boite, mais Maman ne sait plus très bien quel jour on est… Moi non plus d’ailleurs, je ne sais plus très bien. Alors je suis la disparition des cachets dans la boite pour savoir où j’en suis de la journée : quand c’est vide à gauche c’est encore le matin ; quand c’est vide à droite c’est que la journée est finie. Je ne l’ai pas vu passer mais elle est finie et on change de boite. Ma vie s’écoule comme ça, dans l’espace de ces sept boites des sept jours de la semaine qui ne mènent nulle part. Ou plutôt dans ce que Christian Bobin appelle le Huitième jour de la semaine, c’est à dire cette autre dimension du temps, ce pur présent que les sages et les philosophes appellent éternité. Le huitième jour ce n’est pas un jour en plus; mais chaque jour dans sa vérité, dans sa quotidienneté de vivre. Vivre non pas l’attente ou la nostalgie de quelque chose (comment ferait-on d’ailleurs puisqu’on ne se souvient plus de rien) mais la pure présence du présent. Le Huitième jour c’est la vie quotidienne en tant que le présent est là; c’est à dire ce que Spinoza appelle “une expérience d’éternité”. Une éternité douloureuse et accablante mais une expérience d’éternité tout de même. Je finirai bien par arriver au Paradis plus vite que prévu.

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Décidément j’ai vraiment un problème avec le temps qui passe ! … et avec mon horloge biologique qui est détraquée ; et aussi avec le temps qui passe !
Et maintenant aussi avec le “temps-alzheimer” aussi : La montre-baromètre ;Explosion de la logique temporelle ;

Message personnel : Julia, c’est grâce à toi que nous avons ces boites de cachets qui, tu le vois, nous servent aussi d’agenda et de calendrier ! Merci.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien…

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.
Hier soir je vais dîner avec Muriel et Jonathan. En partant, je pique en vitesse un livre dans ma bibliothèque, je descend dans le métro, j’ouvre à la première page cochée il y a longtemps et je lis :

Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, – heureux comme avec une femme.

Mars 1870. Arthur Rimbaud a dix-sept ans…

Chaque fois que je lis ce poème c’est le même ravissement. La vie est un miracle !

Mesurer sa vie en matins…

Transparent comme le jour

>canards1.jpg Ils ont changé l’eau du bassin en bas de chez maman. Nous nous sommes arrêtés un long moment à regarder deux canards qui venaient d’y atterrir et y barbotaient avec délectation. Jamais l’eau du bassin n’avait été aussi pure, claire, belle, limpide … On avait l’impression que les canards faisaient du pédalo sur une pure transparence et glissaient sur l’eau comme les oiseaux dans la transparence du ciel. Vraiment étonnant… La photo ne rend pas bien compte de ce miroitement. Mais bon, c’était étonnant de les voir avancer dans cette lumière translucide. Surtout quand je la compare avec l’opacité de mon cerveau en ce moment.

Pourquoi ne suis-je pas un aborigène ?

aborigene.gif Le Robert donne cette définition : Aborigène : N.m et adj. (1488 ; lat. aborigines, rac. Origo, originis “origine”). Personne originaire du pays où elle vit. V. Autochtone, indigène, naturel ; natif. – Adj. Population aborigène.
La question est donc : pourquoi réserve-t-on ce terme aux seuls aborigènes d’Australie ? J’ai posé la question ce soir à Laurent qui d’habitude sait tout, et qui pourtant n’a pas su me répondre. Sauf ceci : que dans leur simplicité et leur unicité, ils n’avaient pas songé un instant à se donner un nom identifiable. D’où, après des mois et des mois de mer, le désarrois de l’Anglais de sa Majesté rencontrant des natifs sans nom !
Donc je vous pose la question : pourquoi ne dit-on pas que je suis également un aborigène (un aborigène déprimé mais un abiorigène tout de même) puisque je suis une personne originaire du pays où je vis. Si vous savez, vous me le dites ici.

Détail d’une peinture aborigène Bark

Moi aussi je fonctionne sur ma réserve d’énergie !

ordi_pile.jpg Je n’arriverai jamais à comprendre pourquoi les émissions qui m’intéressent sur France-Culture sont toujours programmées après minuit par Laure Adler. Cette semaine, tous les soirs, c’était à 0:40 ! et depuis cinq jours je dois donc mettre des petites allumettes sous mes paupières pour les tenir ouvertes. Mon ordinateur qui lui aussi en a marre d’attendre si tard veut se mettre en veille pour préserver le contenu de la mémoire… Et moi donc ! c’est où pour me brancher secteur ? Y a pas que les ordinateurs qui ont le droit de préserver le contenu de leur mémoire !

La mémoire de maman aussi défaille : tous les mots ont disparu…

Ces hôtels où tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté

virginie.jpg Contrairement à moi qui ne peux désormais plus guère sortir de ma niche, Virginie et Renaud voyagent beaucoup. À chacun de leurs déplacements au bout du monde ou dans la proche banlieue de l’europe, ils chapardent les beaux papiers à entête des palaces dans lesquels ils descendent et me les envoient avec une constance étonnante. J’en ai maintenant une collection impressionnante et pourrais presque ouvrir une papeterie internationale. Alors que je ne sors plus guère de mon arrondissement, je peux continuer à faire croire à quelques destinataires que je suis à Prague, Budapest, Valparaiso ou Dublin… Les papiers et enveloppes que je reçois ce soir sont particulièrement beaux : au regard (magnifiques velins d’une blancheur malarméenne) et au toucher (très agréable impression de sentir, sous la caresse du pouce, le relief élégant du petit arbre des Four Seasons. Renaud et Virigine, merci pour votre fidélité ! (vous ai-je dit que ma petite nièce travaillait ici au George V ?)

Et pardon de vous faire commettre ces petits larcins. Je témoignerai que vous n’êtes pas des voleurs de poules et vous ne recevrez donc pas le châtiment que Dante leur réserve ! (voir post précédent).

J’aurais l’air de quoi si j’étais un oiseau ?

saintfrancois.jpg Comme Saint-François, j’aurais bien aimé pouvoir parler aux oiseaux. Ou voler, comme Icare !

Mais en lavant les vitres chez Maman le week end dernier [post de 2004], je me suis rendu compte en regardant l’avenue en bas, debout sur un tabouret, que j’avais un vertige pas possible…

Donc si j’étais un oiseau je crois bien que j’aurais une trouille bleue de voler jusqu’au sommet d’un arbre ou du Dôme des Invalides, de regarder en bas et de ne plus oser repartir. J’aurais l’air de quoi ? Mais vivre sans la compagnie des oiseaux, ça non, je ne pourrais pas. Encore ce soir, quand je suis rentré, un merle chantait sur l’herbe mouillée. Un instant, après une journée noire, mon coeur a été joyeux. Que voulez vous, j’ai un petit cerveau d’oiseau et une âme de rossignol !

Avec un pied dans l’humanité et une aile dans le ciel, je me suis toujours senti – (peut-être ça se soigne ?) – une certaine proximité avec les oiseaux. Et je finirai sûrement comme Oscar Vladislas de Lubicz-Milosz qui réservait toujours la même chambre à l’Hôtel de l’Aigle noir. Il écrivait au directeur : “j’arrive à telle date, veuillez me retenir la chambre 44”. Et on était obligé de lui retenir la chambre 44 car il venait avec ses oiseaux dans des cages – des péruches d’Abyssinie je crois – et on mettait un grillage à la fenêtre et il laissait les oiseaux voler dans sa chambre. Milosz disait : “il n’y a que les saints, les oiseaux et les enfants qui soient intéressants”. Comment ne pas l’approuver dans ce monde qui détruit l’enfance, ridiculise les saints et extermine les oiseaux!

Je vais essayer de lutter contre mon vertige. Pour pouvoir gagner le ciel étoilé… (cela m’évitera d’avoir envie de vomir tous le matin en entendant parler de la torture en Irak).

Mes petites soeurs les hirondelles
Le canari de Milosz s’est envolé

Explorer des mondes…

brique_zenon31.jpg

Benoit me fait un long récit de son voyage en Iran. Moi qui, à cause de Maman et d’alzheimer, ne bouge pratiquement plus de Paris, je me sens comme le vieux Zénon de Marguerite Yourcenar qui, tout à fait à la fin de sa vie, dans sa cellule, effleure du doigt les faibles aspérités d’une brique couverte de lichen et qui croit explorer des mondes… C’est un voyage aussi… Mais bon, d’accord, un jour je partirai sans doute à Samarcande !

Ce qui me fait penser à ce conte terrible…

Ce soir à Samarcande – Conte arabe :

>samarcande.jpg Il y avait une fois, dans Bagdad, un Calife et son Vizir. Un jour, le Vizir arriva devant le Calife, pâle et tremblant : “Pardonne mon épouvante, Lumière des Croyants, mais devant le Palais une femme m’a heurté dans la foule. Je me suis retourné : et cette femme au teint pâle, aux cheveux sombres, à la gorge voilée par une écharpe rouge était la Mort. En me voyant, elle a fait un geste vers moi.
Puisque la mort me cherche ici, Seigneur, permets-moi de fuir me cacher loin d’ici, à Samarcande. En me hâtant, j’y serai avant ce soir”
.
Sur quoi il s’éloigna au grand galop de son cheval et disparu dans un nuage de poussière vers Samarcande. Le Calife sortit alors de son Palais et lui aussi rencontra la Mort :
“Pourquoi avoir effrayé mon Vizir qui est jeune et bien-portant ?” demanda-t-il.
– Et la Mort répondit : “Je n’ai pas voulu l’effrayer, mais en le voyant dans Bagdad, j’ai eu un geste de surprise, car je l’attends ce soir à Samarcande”.

Contrepoint, contre-ordre, contre performance …

charpentier.jpg Je rentre d’un concert Marc-Antoine Charpentier à Saint Roch. Le Judicium Salomonis et le Te Deum sous la direction (superbe) de Jean Tubéry qui pulse littéralement de choeur de chambre de Namur. Comme à chaque fois après une journée de bureau dominée par l’incohérence et le système D, je suis émerveillé par la rigueur et la précision de la direction des choeurs. D’un côté, harmonie et maîtrise du contrepoint portés à leur point d’incandescence par un chef imaginatif. De l’autre, incohérence, contre-ordres incessants, manque de méthode… C’est épuisant et pathétique de vivre ce contraste entre ces deux univers : travail d’équipe rigoureux d’un côté (avec le succès, l’émotion et la reconnaissance à la clé); incohérence et désordre de l’autre (avec l’échec au bout). Tragique manque de rigueur et de discipline. Et il ne faut surtout rien dire, au risque de passer pour un esprit négatif !

Au troisième top du baromètre il sera exactement 17 heures…

Je ne sais pas pourquoi ils inventent des thermomètres aussi stupides. Je l’ai accroché dehors à un volet sur le balcon de Maman qui ne sait jamais comment s’habiller et à qui il faudrait plutôt un truc disant de manière impérative : “mets ton cardigan !” ou “ne prends pas ton écharpe !”. Et évidemment pas “maturité du raisin” ou de “vin chambré” dont on se contretape complètement… N’importe comment je crois bien que c’est désespéré car le problème avec maman et alzheimer en ce moment c’est qu’elle va sur le balcon, regarde le thermomètre avec attention et revient en me disant : “il est 17 heures !”. Je crois que je suis en train de craquer !

J’ai regardé ma montre au même moment: il faisait 20 degrés !

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Décidément j’ai vraiment un problème avec l’heure, avec les dates et avec le temps qui passe :
Les dates sur les yaourts c’est encore pire !
J’ai un problème avec le temps qui passe !
Mon horloge biologique est détraquée
Un problème avec le temps qui passe !
Avec Alzheimer qui explose la logique temporelle ;
Une boite pour savoir quel jour on est
Les Chinois voient l’heure dans l’oeil des chats

Ah, la “vieille europe” avait du bon !

holbein2.jpg C’est marrant, on est le premier mai, c’est la fête du travail. Dans la rue, ils défilaient avec des banderoles pour demander des sous et des emplois. Et moi je suis en train de lire un livre sur Holbein où l’auteur décrit l’effervescence des centres artistiques et commerciaux de l’époque : “Anvers, Londres, Venise, Augsbourg, Florence, Venise… où la richesse et l’opulence stimulait le travail, le commerce et les oeuvres de l’esprit. Le financier et l’humaniste, l’armateur et le peintre, le négociant et l’imprimeur, tous concouraient à la prospérité de ces villes qui suscitaient l’admiration de l’europe entière. Les peintres, les sculpteurs, les artisans travaillaient (et pas en intermittants du spectacle). Sur les eaux grises de l’Escaut voguaient mille vaisseaux, cent navires entraient et sortaient journellement du port flamand. A perte de vue s’étendaient les docks; une activité incessante animait les entrepôts et les maisons de commerce. Les ports exportaient la laine, les draps, le plomb, l’étain… Sous le ciel bleu de l’Adriatique ou au milieu des brouillards de la Tamise les marchands affluaient de partout : de Nuremberg, de Cologne, de Strasbourg, de Lyon, de Venise, d’Augsbourg, de Londres… La Sérénissime construisait des palais sur la lagune ; servie par une flotte de quatre-vingt mille galères, l’industrie vénitienne envoyait ses créations aux confins de l’Inde, de la Perse et de l’Afrique… Partout, arrivaient ses draps d’or, ses cuirs, ses dentelles, ses verreries, ses glaces, ses armes, ses laines teintes…”
Je lis ce chapitre et au même moment, dans la rue, ils défilent avec des banderolles et des klaxons pour protester contre l’absence d’emplois, l’absence de croissance, l’absence d’activité, la multiplication des faillites et des plans sociaux… Comment ne se rendent-ils pas compte que depuis trente ans les politiques et les bureaucrates de Bruxelles et d’ailleurs s’y sont pris comme des manches ; qu’ils mènent l’europe élargie à la dérive et les conduisent carrément au désastre ? On est le premier mai, c’est la fête du travail et je me replonge dans Holbein. Cela vaudra mieux…

Oui, je sais, ma vieille europe est un pays de cocagne, et alors ? on a le droit d’être nostalgique non ?

Des petits tonnelets en bois comme carte de crédit

Au secours, je suis bloqué entre deux jours !

montre.jpg Quand les choses me résistent, je deviens carrément cinglé. Il y a deux semaines, je perdais mes lunettes. Avant hier, c’est au tour de ma montre de disparaitre. Morte. J’achète donc la Swatch la moins chère (ce que n’aurais pas du faire car elle fait un tel boucan que je n’arrive pas à fermer l’oeil la nuit). Mais bon, je marchand me la règle. On était vendredi 30. Ma Swatch affichait donc FRI 30. Tout était parfait. Aujourd’hui je regarde : elle dit SAT 31. SAT c’est juste mais il y a des gens qui défilent et banderolent dans la rue avec des klaxons et on est donc le 1er mai, jour de la fête du travail et pas le 31. Comme je veux SAT 1 et pas SAT 31, je me dis qu’il faut sûrement tourner le truc à roulette des aiguilles pour faire avancer d’une journée, …. je tourne, ça avance…. clic, ça passe bien du 31 au 1er mais paf, ça affiche SUN 1 alors que moi il me faut SAT 1… Et comme la date est accrochée au jour c’est inextricable. Comment peut-on mettre sur le marché des montres comme ça ? ça me rend dingue : je ne peux pas rester coincé comme ça entre deux informations contradictoires. C’est comme dans un ascenseur bloqué entre deux étages. Je suis bloqué entre deux dates. Help !

“Le jour n’est pas plus pur que le fond de mon coeur…”

>ciel_dome.jpg Décidément les grands ciels au-dessus du Dôme des Invalides me sidéreront toujours. Hier soir soir, en rentrant d’une journée de bureau d’une bétise crasse, j’ai encore eu un choc devant cette immensité bleue pommelée. Comme ils allument les réverbères trop tôt, le contraste des lumières est magnifique. Des bandes d’étourneaux se poursuivent, mais le temps que je sorte mon appareil de ma poche, ils sont déjà passés. Je suis toujours un peu en retard et ils ne sont pas sur la photo. Mais j’ai encore pendant longtemps leur piaillement dans l’oreille.
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Autres bouts de ciels …
Le ciel comme … issue de secours !
J’habiterais bien tout là haut, sur ce petit balcon dans le ciel…
Penser à mettre le ciel dans une enveloppe
L’art quand il nous tombe directement du ciel
Qu’est ce qui nous ouvre le ciel
A riveder le stelle…
Il faut que le hasard renverse la fourmi…
Le ciel dans le caniveau
Regarder le ciel en bas…
J’aime les nuages qui passent

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