Bon, pas de doute, l’été arrive et avec lui les énormes cars de touristes qui viennent s’empiler juste au pied des plus beaux monuments et polluer les plus belles perspectives. Moi ça me déglingue carrément, mais le pire c’est que les pauvres touristes eux-mêmes, n’arrivent plus à prendre les monuments en photo tellement les cars sont nombreux (vous ne les voyez pas sur la photo mais il y avait encore six autres cachés ; et ce sera pire en août). Et comme l’air conditionné doit fonctionner (forcément, sinon les canettes de bière seraient chaudes), les moteurs tournent même à l’arrêt. Donc ça pollue la vue, ça pollue l’air et ça me fracasse le cerveau. Pendant ce temps là, dans les partis, ils bavassent sur une prétendue Charte de l’environnement... En fait, concrêtement, ils s’en contrefichent : juste du bla bla et roule ma poule comme ils disent à mon bureau. Pathétique.
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Quand ils ne sont pas entassés dans leurs bus (devant les Invalides, le Louvre ou Notre-Dame) les touristes sont sur leurs machines à roulettes. Tragique. L’idée c’est surtout de ne pas marcher, de ne pas flaner, de ne rien voir… Il faut vraiment que je me décide à demander l’asile citoyen en Suisse et à monter dans les alpages pendant tout l’été. De l’air !