Ah, cette Évolution : des girafes au cou qui s’allonge, et des dinosaures qui s’envolent !

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“See Through” © Hugh Turvey
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Je discutais récemment avec une amie – adepte de la théorie de l’Évolution – qui me soutenait que les oiseaux étaient d’anciens reptiles qui avaient évolué à partir de poissons eux-mêmes sortis de l’eau… Et que si le cou des girafes avaient poussé, c’était “pour pouvoir manger les feuilles des arbres en hauteur”… Comme je n’ai jamais cru un traitre mot de cette histoire, j’ai essayé de lui demander d’autres preuves de la théorie de Darwin… Et j’ai juste eu droit à une vague référence à notre coccyx (mais si vous savez bien, le reliquat de la queue du singe que nous avons été) et aussi à quelques bredouillements sur la “preuve fossile” des formes transitionnelles… En gros, ça se résumait à ceci : tout est sorti de l’algue primitive et — à grands coup de hasard et surtout de millions d’années — les espèces ont “évolué” en se transformant…

La pauvre girafe attend toujours son dîner du soir

Imaginez la pauvre girafe : elle a faim et son cou est malheureusement trop petit. Elle voit des grands arbres avec de belles feuilles vertes, mais elles sont placées trop haut. Donc la girafe tire sur son cou qui s’allonge et — merveille — elle atteint les feuilles et peut enfin manger. Le problème évidemment, c’est que l’Évolution demande des “millions d’années” et que son repas, la girafe en a besoin le soir même, sinon elle crève. Vous imaginez un restaurant où on ne vous servirait les plats qu’après “quelques millions” d’années ? Il en faut de la patience, mais bon, oublions la girafe…

Pas de “chaînons manquants”

Selon la théorie de l’Évolution, les espèces ont mis des millions d’années à se transformer… Dans les strates géologiques, on devrait donc avoir des millions de fossiles de toutes ces “espèces intermédiaires”, en voie “d’évolution” précisément — par exemple des “mi-poisson/mi-reptile” ou des hybrides “mi-reptile/mi-oiseau. Mais les paléontologues évolutionnistes ont eu beau creuser et fouiller les couches fossiles pendant 140 ans à la recherche de ces formes hypothétiques, ils n’ont rien trouvé. Ou plutôt si, ils ont effectivement trouvé des millions de fossiles — mais pas de ces fameuses “espèces transitionnelles”. Pas la moindre forme témoignant d’un état intermédiaire entre les deux. Nada, rien, pas de fameux “chaînons manquants” entre le poisson et le reptile ou entre le reptile et l’oiseau… Pas de dinosaure avec des ailes ni de carpe se transformant en colibri ! Trop dommage tout de même.

Les archives fossiles indiquent au contraire que les êtres vivants n’ont pas évolué d’une forme primitive vers une autre, mais qu’ils sont apparus de manière soudaine. La plus ancienne strate terrestre dans laquelle on a découvert des fossiles est celle du Cambrien, il y a environ 500 millions d’années. Lors de cette formidable “explosion cabrienne”, les invertébrés complexes sont apparus tout d’un coup et de manière complète.

Marre des branchies, des poumons svp, et vite !

Les évolutionnistes parlent toujours de la transition de “la mer vers la terre” — mais si, vous savez bien, ces poissons qui ont un jour senti le besoin de se dérouiller un peu les jambes et de passer de la mer à la terre. Les espèces vivant dans le milieu marin seraient ainsi devenues des espèces terrestres. Évidemment pas aussi simple.

• D’abord le poids : les espèces marines n’ont aucune difficulté à porter leur poids dans l’eau. Même moi dans la piscine je flotte, fastoche. Mais pour transiter du milieu marin vers le milieu terrestre, il faut que les poissons développent des systèmes musculaires et squelettiques qu’ils n’ont évidemment pas au départ. Donc bonjour les mutations accidentelles et chapeau le hasard.

• Ensuite la rétention de la chaleur : dans le milieu marin, la température change très lentement et très faiblement. Sur terre au contraire, les espèces doivent être dotées de mécanismes leur permettant de supporter de grands écarts de températures. Un poisson réglé pour la température constante de la mer aurait du acquérir, par mutations accidentelles et dès le premier pied posé sur la plage, un système de protection super sophistiqué afin de se prémunir des changements de température. Là aussi, bonjour le hasard.

• Enfin le système respiratoire des poissons n’a strictement rien à voir avec celui des espèces terrestres. Quand j’étais petit, je pêchais la truite et je peux vous assurer que les poissons n’ont pas de poumons mais des branchies et qu’ils ne peuvent pas vivre en dehors de l’eau. Sauf s’ils acquièrent brusquement un système pulmonaire parfait. Et tout ça très vite et toujours grâce à ce génial hasard qui fait si bien les choses. Finalement, la girafe ou le hareng c’est pareil : il faut que ça aille très vite. Le cou de la girafe doit pousser avant son dîner du soir – sous peine de crever – et les branchies des poissons doivent immédiatement être remplacées par des poumons sinon ils crèvent eux aussi en débarquant sur la plage. Il est même prudent qu’ils aient les deux systèmes qui fonctionnent en même temps avant de sortir de l’eau, sinon ils risquent d’être mal dans l’intervale !

Marre des écailles, des plumes svp, que je vole !

Selon la théorie de l’Évolution, la vie s’est développée dans la mer avant de passer dans le milieu terrestre grâce aux amphibiens qui sont eux-mêmes devenus des reptiles vivant dans le milieu terrestre. Et les oiseaux ont évolué à partir de reptiles. Ta-dah !

Là encore — comme pour les branchies des poissons — le problème est que la structure des oiseaux est totalement différente de celle des animaux terrestres. Les ailes ne sont pas le fruit d’une “évolution progressive”. C’est comme les yeux : ils ne peuvent fonctionner que s’ils sont complètement développés : un œil à moitié développé ne peut pas voir ; un oiseau dont l’aile est à moitié développée ne peut pas voler. S’il n’a que des écailles, paf, le reptile qui veut voler se casse la gueule. Et s’il veut des plumes et des ailes, la file d’attente est longue (comptez en millions d’années pour la livraison). Il est impossible d’expliquer comment les pattes d’un reptile auraient pu se transformer en ailes parfaitement fonctionnelles grâce à une distorsion dans ses gènes. Mais bon, ma copine Darwiniste le croit dur comme fer.

Tout doit s’ajuster simultanément, sinon paf…

Avoir des ailes qui poussent miraculeusement par “mutation” n’est d’ailleurs pas suffisant pour voler. Les os des oiseaux doivent être beaucoup plus légers que ceux des organismes terrestres. Leurs poumons fonctionnent de manière très différente. Ils ont des systèmes musculaire et squelettique différents, et un système de circulation cardiaque très spécial. Ces caractéristiques sont aussi indispensables pour le vol que les ailes. Tous ces mécanismes devaient exister ensemble et en même temps. Sacrée évolution, elle fait bien les choses tout de même. Et ils ne pouvaient pas se former progressivement, l’un après l’autre. Il faut que ce soit simultanné, tout d’un coup, sinon paf, la bestiole tombe.

C’est surtout ça que je trouve cool dans la théorie de l’Évolution : cette idée que le poisson avec ses écailles et ses branchies sort de l’eau et hop, il a des poumons et hop des pattes aussi qui lui poussent pour marcher sur la plage (je dis “hop” mais cette fameuse sortie de l’eau a, on vous le répète inlassablement, “duré des millions d’années”). Ou que le gros dinosaure qui a envie de s’envoler pour épater madame Dino ait tout à coup des ailes qui lui poussent dans le dos (ça encore c’est fatoche) mais aussi des os plus légers, et des écailles qui se transforment en plumes, et des muscles pour battre des ailes et voler au-dessus des grands arbres…Trop cool le dinosaure. Et une otarie qui sort de l’eau en se disant : tiens je me ferais bien un petit sprint sur la plage là, et hop, des pattes poussent et l’otarie devient chien : d’ailleurs la preuve que le chien est bien une otarie sortie de l’eau, c’est il a gardé les moutaches. J’attends juste que les vaches retournent dans leur milieu aquatique et deviennent baleines ou cachalots… En tout cas ma copine me confirme que si j’ai un coccyx c’est bien la preuve que j’étais un singe avant. Imparable !

Des écailles et des plumes

La théorie de l’Évolution prétend que les oiseaux ont évolué à partir de reptiles. Bon, je veux bien, mais ce n’est pas aussi facile que ça.

• Le système respiratoire d’abord : celui des oiseaux est très différent de celui leurs prétendus ancêtres les reptiles. Leurs poumons ne fonctionnent pas de la même manière. Chez les oiseaux, l’air pénètre dans le poumon par l’avant et il est expiré par l’arrière tandis que les animaux terrestres inspirent et expirent par les mêmes vaisseaux. Cette spécificité est liée au fait que les oiseaux ont un grand besoin d’oxygène quand ils volent. Un tel système respiratoire ne peut être l’héritage des poumons du reptile.

• La conception des plumes ensuite. Les reptiles sont couverts d’écailles alors que les oiseaux sont dotés de plumes. Si les reptiles sont les ancêtres des oiseaux, les plumes des oiseaux ont du évoluer à partir des écailles de reptiles. Il n’y a aucune similitude entre les plumes et les écailles, et aucune preuve fossile qui confirme que les plumes d’oiseaux ont évolué à partir des écailles de reptiles. Ah ces dinosaures à plumes tout de même !

Là, la copine scientifique dont je vous parlais au début se rappelle ses vieux livres d’école et me crie tout à coup : archæoptéryx ! — mais si, vous savez, ce fameux fossile d’oiseau ayant vécu il y a 150 millions d’années et que les évolutionnistes s’acharnent à défendre comme étant la preuve “transitionnelle”. Comme ils soutiennent que des dinosaures de petites tailles ont évolué en développant des ailes puis en volant, l’archæoptéryx est pour eux la preuve de cette forme transitionnelle issue des ancêtres dinosaures qui se sont pris tout à coup pour des oiseaux. Tchip tchip regardez amis dinos, je vole ! L’archæoptéryx n’est pas une forme transitionnelle, mais une espèce d’oiseau éteinte présentant des différences insignifiantes avec les oiseaux d’aujourd’hui. Donc ce n’était pas un dino à moitié oiseau. Punkt.

Darwin lui-même avait des doutes !

On attend évidemment la preuve de la théorie par les fameux “chaînons manquants” entre les espèces. Dans le chapitre consacré aux “Difficultés sur la théorie”, Darwin fait lui-même la plus terrible objection prémonitoire à sa théorie :

“… Pourquoi, si les espèces descendent d’autres espèces à travers d’imperceptibles améliorations, ne trouve-t- on pas partout des formes transitionnelles ? Pourquoi, la nature ne baigne-t-elle pas dans la confusion au lieu d’avoir, comme tel est le cas, des espèces bien définies ? …Cependant, étant donné que cette théorie nous indique l’existence certaine d’innombrables formes transitionnelles, pourquoi ne les trouve-t-on pas dans la croûte terrestre ? … Pourquoi donc toutes les formations géologiques et toutes les strates ne regorgent-elles pas de ces liens intermédiaires ? La géologie ne révèle aucune trace de ces chaines organiques imperceptiblement améliorées. Et c’est, peut-être la plus évidente et la plus sérieuse des objections que l’on puisse faire à ma théorie ?”

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Bon, allez, j’arrête… Ce post était quasi personnel et juste destiné à taquiner mon amie “Darwiniste” !

Le “Darwinisme économique” de Hollande ne marche pas non plus

Image : Poisson rouge dans le bocal. © Hugh Turvey, un photographie qui utilise les rayons-x pour créer ce qu’il appelle des Xograms – une fusion entre image naturelle et image aux rayons-x. Sur National Geographic

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36 responses to “Ah, cette Évolution : des girafes au cou qui s’allonge, et des dinosaures qui s’envolent !

  1. Ross Wind

    SI LES ÉVOLUTIONNISTES POUVAIENT PRENDRE LE TEMPS DE PENSER

    Au cours de la prétendue évolution, lorsque les cellules devinrent plus complexes, par un incroyable “hasard” et avec une impeccable coordination, les femelles ont développé de leur côté par un long processus d’évolution des cellules reproductrices. Pour être fécondées par les mâles qui eux aussi dans un long processus d’évolution de leur côté avaient développé des cellules reproductrices parfaitement complémentaires. Les deux en même temps. Durant ce long processus d’évolution où rien n’était encore défini comment ces espèces ont-elles survécu?

    Plus tard au cours de la prétendue longue évolution, des animaux marins tels que des poissons ont décidé tout bonnement de vivre sur terre. Dans une longue évolution, les branchies de mâles et des femelles se sont transformées en poumons. Au cours de ce long processus forcément les deux systèmes respiratoires qui sont opposés auraient été en conflit. Où allons-nous prendre notre oxygène aujourd’hui chéri? Comment ces espèces ont-elles survécu?

    Les deux genres se devaient d’atteindre la rive au même moment. Une fois sur terre, ces poisons qui avaient désormais des poumons avaient besoin de trouver très vite, une nouvelle source de nourriture. D’un nouveau moyen de locomotion. Pour certains d’entre eux, par un long processus, apparurent par une coïncidence inouïe deux paires de pattes en même temps et au bon endroit. Car, si seulement une pousse à la fois, ou si les pattes poussaient sur leurs têtes, ils n’auraient pas été bien loin. Certains ont changé de diète. Ils portèrent de nouveaux dentiers. Fait pour tuer et déchirer la chair de leurs proies. Mais, avaient au préalable suivis des leçons de chasse. Pour ceux qui se donnent la peine de réfléchir : comment ces pauvres bêtes se sont-elles déplacées, trouvé leurs nourritures alors que leurs pattes étaient encore trop petites pour supporter leur propre poids? Comment leur cerveau s’est-il programmé pour faire fonctionner ces nouveaux organes?

    Puis, d’autres ont décidé de voler dans les airs. Par un long processus d’évolutions, leurs écailles se transformèrent en plumes. Puis, un incroyable tour de force. On est passé d’animal à sang froid à animal à sang chaud! Ils perdirent deux pattes et gagnèrent deux ailes et un bec. Puis une fois leurs ailes formées, ils durent aller quelque part pour des leçons de pilotage et de confection de nids. Ils ont dû spontanément apprendre à couver leurs œufs et donner la becquée à leurs oisillons.

    Puis, certains d’entre eux ont décidé de ne plus être ovipares, pour devenir par un long processus de transformation des mammifères et produire un lait spécialement formulé pour leurs petits. Là encore, ce fut un long processus de métamorphisassions. Effectués en parfaites coordinations par les deux genres. Forcément, les deux systèmes de reproductions ont dû être en conflit. Une femelle sera devant ce dilemme; j’accouche ou je ponds.

    Puis certains mammifères sont devenus nostalgiques. Ils ont décidé de retourner vivre dans la mer et de se débarrasser par un long processus d’évolution de leurs pattes pour en faire des nageoires. Tandis que d’autres ont décidé de grimper aux arbres et de faire des singeries.

    Ces incroyables transformations miraculeuses et aléatoires se seraient produites non seulement une fois, des milliards de fois ! L’ont tels étés ? Non. La période cambrienne démontre clairement que toutes les espèces fossilisées étaient parfaitement formées. Plusieurs espèces sont semblables à celles d’aujourd’hui.

    On n’a pas besoin d’entrer dans les détails, comme des insolubilités titanesque que représenterait la programmation par le hasard de l’ADN, de changer: les types d’ossatures, d’écailles en plumes, de types de vision, de systèmes de circulations, de système digestif, reproductif, etc. En toute simplicité, nul besoin de longues études universitaires, pour comprendre tout l’illogisme de la théorie de l’évolution. Si bien sûr, on se donnait juste la peine de réfléchir en toute objectivité.

    Ce que nous constatons tous les jours est simple à comprendre. Il n’y a pas d’effet sans cause, et rien ne vient de rien. En science, la remise en question est la règle. Examiner toutes les autres possibilités également. Sauf tout ce qui concerne la théorie de l’évolution. Cette théorie n’est pas scientifique, c’est une idéologie, un dogme.

  2. Nicolas

    Mais sur cet arbre généalogique, ils disent bien que les oiseaux descendent des poissons et que l’homme descend du singe. ;-)
    arbre_genealogique

  3. Beatiomnes

    Il serait en effet intéressant que des évolutionnistes arrêtent un moment de nous parler de la ressemblance entre le singe et l’homme qui n’intéresse effectivement plus personne, pour nous expliquer — concrètement, en détail et preuves à l’appui — la formation des protéines par exemple. Car ni les lois de la probabilité, ni les lois physiques ou chimiques ne rendent possible la formation fortuite de la vie.

    Comment expliquent-ils la formation d’une protéine ou une molécule d’acide aminé qui compose la protéine ? Pour eux, non seulement une protéine devrait exister par le fruit du hasard, mais des millions de protéines devraient avoir l’intelligence de se combiner et s’assembler — de façon cohérente, coordonnée, harmonieuse — pour produire les composants cellullaires extrêmement complexes du vivant. Et — c’est la magie de l’Evolution — des milliards de cellules réussiraient ainsi — miraculeusement, par hasard, mais sur des millions d’années — à se former, s’assembler et s’ajuster pour donner naissance à l’extrême complexité des espèces et du vivant : à des poissons passant sur la terre pour devenir reptiles et ensuite oiseaux…

    Si vous avez le malheur de leur demandez comment cela s’est produit très exactement, ils vous répondent : “par mutations” ou par le “processus de l’évolution” ! C’est à cela que vous avez la preuve que ce sont des “scientifiques” purs et durs : ils ne vous répondent pas “Abracadabra”, ils disent : “par mutations” ou par le “processus de l’évolution”. C’est très différent et il faut donc croire leur hypothèse sur parole… Pardon, je me trompe, l’évolution n’est pas une “hypothèse”, c’est une THEORIE. C’est la théorie scientifique de l’Evolution. Les chaînons-manquant — qu’ils n’ont pas encore réussi à trouver — en sont la preuve éclatante !

  4. Andrews

    En fait, pour bien comprendre la propagande évolutionniste, il faut voir qu’elle n’est pas le fruit d’une explication par des preuves “scientifiques” (type “fossiles” ou “chaînons manquants” etc) mais le résultat d’un dogme purement idéologique : la philosophie matérialiste. Darwin a appliqué la philosophie matérialiste aux sciences naturelles, et les défenseurs de cette philosophie — majoritairement marxistes — ont donc défendu le darwinisme bec et ongle parce que “l’évolution” était la seule théorie compatible avec leur philosophie matérialiste de la nature.

    Que dit le matérialisme du 19ème siècle — qui est le fondement de la théorie de l’évolution de Darwin ? Il suggère que l’univers a existé éternellement et que le monde organique peut être expliqué uniquement par les interactions et des ajustement progressifs de la matière. Cette hypothèse, que le monde a toujours existé, est en contradiction avec la découverte que l’univers est apparu il y a environ 15 milliards d’années après une grande explosion appelée le “Big Bang” qui a donné naissance à toutes les substances physiques présentes dans l’univers.

    Très curieusement, l’ordre établi après le Big Bang est réglé comme une montre suisse : regardez la concomitance apparemment miraculeuse des valeurs numériques attribuées par la la nature à ses constantes fondamentales : le nombre Pi, la constante de Planck, les constantes atomiques et nucléaires, les lois de la thermodynamique, les équations de Kepler, les lois de Newton, la constante de la vitesse de la lumière etc… Tout cela c’est de la mathématique et de la physique dure — et pas des “ajustements progressifs” issus de la soupe primitive ou de la purée évolutionniste de type jurassik Park. Toute cette horlogerie physique très précise s’accommode évidemment assez mal des hésitations hasardeuses de “l’évolution”. Sauf si… — comme les plumes des oiseaux issues des écailles des poissons — ces “lois” ont également mis des millions d’années à se régler et à mettre les chiffres dans le bon ordre ! Ne serait-ce que pour que la pomme tombe du pommier conformément aux lois de la Gravitation ! Vous pensez que le nombre Pi est sorti tout cuit de la soupe primitive ? Regardez sa précision : 3,141 592 653 589 793 etc………

    Le devoir d’un scientifique – et des revues scientifiques – n’est évidemment pas défendre des scénarios invraisemblables en s’accrochant à des dogmes matérialistes désuets remontant au 19ème siècle. Ni de publier de belles iconographies en couleurs montrant des “preuves” de l’évolution à base de dinosaures volants. Qu’ils nous parlent davantage de l’organisation de la cellule, de l’organisation des atomes, de l’ADN et des lois de la physique… Qu’ils nous parlent davantage de cela que d’une dent de singe enfoncée miraculeusement dans une mâchoire d’homme pour prouver une descendance. Qu’ils ouvrent plutôt ce débat “atomique” au lieu d’enfermer la discussion dans la toute petite boite où ils ont déposé quelques ossements (d’un “archéoptéryx” ou d’un coccyx qui nous ferait descendre du singe).

  5. @Harun
    C’est très clair. Un grand merci !
    darwin_carpe
    .

  6. Harun

    Ce qui pose problème surtout, c’est la propagande évolutionniste qui est bien vérrouillée dans les médias. Toutes les grandes revues scientifiques sont sous leur contrôle et aucun article réfutant la théorie officielle ne peut être édité. S’ils veulent être publiés — et préserver leur réputation, ou leurs chaires d’enseignement — (donc tout simplement continuer à gagner leur vie !), les “scientifiques” doivent impérativement adhérer à la théorie de l’évolution et la défendre. La boucle est bouclée et le tour est joué : la vision évolutionniste s’impose à la société, elle devient un dogme absolu qu’on ne peut pas rejeter : si vous niez l’évolution, vous êtes forcément un ignorant, un rétrograde ou un grand malade.

    Il est très facile d’influencer l’homme de la rue avec cette théorie : vous dessinez une “évolution” imaginaire représentant le “transfert de l’eau à la terre”, vous inventez des termes latins pour l’animal dans l’eau, un autre pour son “descendant” sur terre et encore un autre terme pour la “forme transitionnelle intermédiaire”… Et puis vous déclarez solennellement : “l’Eusthenopteron s’est d’abord transformé en cœlacanthe (Rhipitistian Crossopterigian) pour devenir l’Ichthyostega après un long processus évolutif s’échelonnant sur des millions d’années”. Si vous vous faites photographier avec une blouse blanche accroupi devant quelques bouts d’ossements de mâchoire dans la “Vallée du grand rift”, vous arriverez à forcer l’adhésion et à provoquer l’enthousiasme des revues qui se chargeront d’annoncer la “bonne nouvelle” de l’évolution au monde entier !

    Ça marche, et du coup personne n’ose contester la théorie, ni surtout de poser la question du “comment”. Si vous la posez c’est que vous êtes un “naïf” alors qu’eux sont de grands “scientifiques” ! Et surtout si vous posez la moindre question, c’est que vous êtes un “créationniste” ou un “obscurantiste religieux”, presque un taliban ! Prenez, par exemple, la théorie de la “transition de l’eau à la terre” — qui est l’un des plus grands mystères de l’évolution. Elle est “expliquée” dans la plupart des revues évolutionnistes avec une simplicité magnifique et surtout de beaux dessins : un beau jour, les poissons ont commencé à sauter vers la terre et ils ont eu besoin de pattes au lieu de nageoires, et de poumons à la place des branchies… Les revues évolutionnistes vous mettent une belle iconographie en couleur, mais ne posent jamais la question du “comment”. Elles affirment juste que “le transfert de l’eau à la terre a eu lieu”…. Or vous, vous savez bien que les poissons ne peuvent pas vivre hors de l’eau plus de quelques minutes, et vous demandez une explication scientifique. Mais eux vous répètent seulement que le processus a pris une dizaine de millions d’années et surtout c’est le singe qui les intéresse, alors vos poissons…. Donc répétez après eux : “l’Eusthenopteron s’est d’abord transformé en cœlacanthe (Rhipitistian Crossopterigian) pour devenir l’Ichthyostega après un long processus évolutif s’échelonnant sur des millions d’années” !

    Comment ce “transfert de l’eau à la terre” a eu lieu ? on n’en sait rien. Tous les poissons sortis de l’eau sont évidemment morts en quelques minutes, les uns après les autres. Même si ce processus a pris une dizaine de millions d’années : les poissons sont morts un par un. Pourquoi ? Parce que des organes aussi complexes que des poumons ne peuvent se former soudainement par “accident” ou “mutation”. Le hasard fait bien les choses mais tout de même ! Pour les évolutionnistes, en tout cas, ce n’est pas un problème : “transfert de l’eau à la terre” ou “transfert de la terre à l’air”, on ne discute pas : une poignée de “transitions soudaines”, trois zestes de hasard ; vous faites cuire quelques millions d’années et c’est expliqué !

  7. Il semblerait que les lecteurs de cet article soient déjà très informés sur les très nombreuses incohérences de la théories de l’évolution. Pour ceux que cela intéresse, j’ai été frappé et vous engage donc à découvrir les recherches de Guy Berthaud sur la formation des roches sédimentaires. Les conclusions sont plutôt étonnantes et remettent en question les méthodes de datation basées sur le positionnement des fossiles dans les couches sédimentaires. Une présentation en est faite notamment dans cette vidéo

  8. @Elie (votre commentaire du 25 avril)

    Vous avez tout à fait raison : il convient de ne pas confondre deux concepts : la variation au sein d’une même espèce d’une part, et l’émergence d’une nouvelle d’autre part. Même de nos jours, les évolutionnistes tentent de présenter les variations au sein d’une même espèce comme un exemple d’évolution. Or, l’existence de variétés au sein d’une même espèce n’est pas un exemple d’évolution : quel que soit le nombre de ces variétés, issues de la nature ou effectuées par l’homme, les chiens resteront toujours des chiens. Aucune évolution d’une espèce vers l’autre ne peut avoir lieu.

    evolution_dogs2

    En biologie, les similitudes structurelles qui existent entre les différentes espèces sont appelées “homologie”. Les évolutionnistes tentent de présenter ces similitudes comme des preuves de l’évolution. Darwin pensait que les créatures ayant des organes homologues partageaient une relation évolutive les unes avec les autres et que ces organes avaient donc été hérités d’un ancêtre commun. Les pigeons et les aigles ont des ailes, donc, les pigeons, les aigles et tous les autres oiseaux munis d’ailes sont supposés avoir évolué à partir d’un même ancêtre commun. En plus des oiseaux, on trouve des ailes chez les chauves-souris, qui sont pourtant des mammifères ! Et la pieuvre et l’homme ont des yeux similaires sur le plan de la structure et de la fonction. Mais les évolutionnistes ne cherchent pas à expliquer la similarité des yeux de la pieuvre et de l’homme en avançant l’idée d’un ancêtre commun.

  9. Loupi

    Le mode de reproduction des abeilles est assez particulier : la reine donne naissance à des mâles par clonage (sans fécondation). Lorsqu’elle est fécondée par un mâle, cela donne automatiquement des femelles. Le nombre de jours de biberonnage à la gelée royale permet de décider si la femelle est une ouvrière, ou une reine…
    Des abeilles qui ne vivent qu’un an ont pu se transmettre toutes ces particularités, en plus du savoir-faire relatif aux fleurs, au miel, à la cire, à la ruche … sur des millions de générations, sans évoluer.
    Cela force le respect !

  10. @switchie5 un grand merci à ton amie évolutionniste pour t’avoir amené à rédiger cet article et à rajouter ces précisions.

    Il est dommage qu’en France ce sujet soit si difficilement abordable. Quelle que soit la motivation (croyance ou science) il est important d’en débattre et de bien présenter l’incroyable challenge qui reste encore devant nous pour comprendre nos origines. En ce qui me concerne, ne comprenant ni l’évolution, ni le créationnisme, la seule chose qui me parait “évidente” c’est que notre réalité doit s’inscrire dans une réalité plus large (que certains appelleront Zeus, Dieu, Allah ou autre pour donner un sens à leur existence et que d’autres appelleront multivers ou existence d’autres dimensions etc…). Dans tous les cas de figure je ne parviens pas à croire que la science ne nous permettra pas d’explorer tout cela un jour…

    Il est vraiment important de challenger tous les articles sur internet parlant de la théorie de l’évolution pour faire réfléchir les lecteurs et naître le débat et si possible la recherche. Si vous êtes croyant (ce que je respecte tout à fait car au moins c’est assumé) n’insistez pas la-dessus car vous affaiblirez vos arguments et servirez d’épouvantail aux gens convaincus par la théorie de l’évolution. En effet beaucoup craignent (et peut-être malheureusement à raison pour certains) que la mise en cause de la théorie de l’évolution ramènera l’obscurantisme des religions.

    • Raison pour laquelle je n’en parle pas d’un point de vue “créationniste” et encore moins “religieux”. Je considère seulement que c’est aux “Evolutionnistes” de nous expliquer pourquoi les crocodiles (ou les chevaux, ou les abeilles, ou les scorpions ou les ours) n’ont pas évolué depuis des millions d’années, plutôt que de nous parler éternellement de ce malheureux Archéopteryx ou de dinosaures à plumes qui sont dignes de Jurassik park. Tous ces “dessins” de grosses bêtes imaginaires qu’on voit dans les revues ne sont pas des preuves scientifiques mais seulement des “dessins” crayonnés, fruits d’une très belle imagination.

      Je leur demande également de nous donner une explication scientifique, raisonnable et logique de la création incroyablement complexe d’organes comme l’oeil (par ex), autrement que par des “assemblages” hasardeux accumulés sur des millions d’années. Il suffit d’avoir passé du temps à l’hôpital des Quinze-Vingts ou à la Fondation Rothschild pour être stupéfié par la complexité incroyable de cet organe. Darwin lui-même, dans sa lettre à Asa Gray du 3 avril 1860, écrivait que “penser à l’œil lui avait donné froid au corps”.

      Je n’oppose évidemment pas “Evolution” à “Création”. Mais je pense qu’il y a en revanche une extraordinaire COMPLEXITE PREMIERE qui n’est pas le fuit d’une évolution car elle doit être là au départ. Que cette structure hautement complexe est au départ de l’homme (ou du cheval ou du reste) au départ dans la minuscule tête d’épingle du spermatozoïde et non le fruit d’essais aléatoires, de coïncidences hasardeuses ou d’ajustement progressifs qui s’échelonneraient sur des millions d’années pour créer les espèces, changer les écailles en plumes ou les branchies en poumons. (Et faites-moi la grâce de comprendre que je dise “spermatozoïde” uniquement pour “faire image” — et je pense évidemment “pool génétique” de l’espèce en question, “programme cellulaire” ou “code” ADN, ARN … ).

      Merci en tout cas pour votre approche apaisée — et non agressive comme Jean Level qui a déclenché cette discussion en l’ouvrant délibérément par un mépris hautain et méprisant qui m’a effectivement choqué. J’attendais des réponses scientifiques, pas des anathèmes sectaires et condescendants . Donc un grand merci pour votre élégance intellectuelle que j’apprécie, croyez-le.

      • Merci pour votre réponse. Votre analyse est décidément très juste. Vivement que ce type de débat remonte dans les universités et que nous osions enfin affronter ces questions qui semblent nous paralyser.

        La réaction de Jean Level est malheureusement assez fréquemment rencontrée sur ce type de sujet et plus généralement sur tout sujet qui bouscule nos certitudes. Il me semble que cela traduit une certaine peur d’avoir à remettre en question la base de nos raisonnements, de ce qu’on tenait pour vrai. Il se pourrait que ce soit cette peur qui explique la violence de bien des conflits inter confessionnels…

        Je profite de ce message pour vous féliciter, d’une manière plus générale, pour la qualité de votre blog et de votre style qui est particulièrement agréable et distrayant.

  11. @Loupi : Oui sacrées abeilles fossilisées : totalement identiques aux abeilles actuelles. Qui ne sont donc pas devenues papillon ou libellules. Et qui continuent à construire des ruches aux structures cellullaires hexagonales (plutôt qu’octogonales ou pentagonales) et à faire du miel au lieu de tisser des toiles d’araignées. Trop bête.

    Les fossiles découverts possèdent deux importantes caractéristiques, contradictoires avec la théorie de l’Evolution :
    (1) – Apparition spontanée : aucune espèce n’apparut graduellement en se différentiant petit à petit de ses prétendus ancêtres. Les êtres vivants naquirent spontanément et “complètement formés”.
    (2) – Stagnation : les espèces ne présentent pas de changement au cours de leur existence. Leur structure reste la même depuis leur première apparition jusqu’à leur extinction. Les modifications morphologiques sont généralement mineures et ne suivent pas une direction spécifique. Les moustiques restent des moustiques, les fourmis restent des fourmis, les libellules restent des libellules, les araignées restent des araignées, et … les abeilles restent des abeilles !

    Comme le montre cette petite abeille fossilisée dans l’ambre depuis 25 millions d’années : toutes les créatures vivantes ont conservé exactement les mêmes caractéristiques que celles de leur première apparition il y a des millions d’années.
    abeille-fossile_A
    

  12. Lena

    Il y a aussi une loi qui affirme que tous les systèmes ont tendance à se désorganiser et se dégrader. Et non pas à s’organiser ou s’améliorer en se complexifiant. Cette loi — (qui n’a pas été inventée par d’obscurs créationistes mais est reconnue par tous les scientifiques comme l’une des lois de base de la physique) — c’est la deuxième loi de la thermodynamique, qu’on appelle également la loi de “l’entropie”. Elle explique le processus naturel du désordre grandissant par des équations et des calculs physiques. L’entropie, c’est le degré d’organisation d’un système qui passe d’un état ordonné et organisé à un autre plus désordonné et plus dispersé. Plus l’entropie est grande, plus le système est désordonné.

    Si vous abandonnez votre machine à écrire au fond de du jardin, vous ne la retrouverez pas dans un meilleur état après des années. Bien au contraire : elle se sera recouverte de rouille, les tiges métalliques seront tordues, les ressorts cassés, les lettres en plomb abîmées, le ruban rongé par les vers. Bref, en quelques mois la machine sera en piteux état. Et même si un singe décidait de frapper sur les touches dans le désordre, ça ne donnerait pas l’Illiade. C’est le même processus qui s’applique pour les êtres vivants.

    Pour la théorie de l’Évolution, au contraire, la vie se développe vers des niveaux d’organisation plus élevés. Selon elle, des atomes et des molécules désordonnés se sont spontanément rassemblés et ordonnés dans le temps pour constituer des molécules extrêmement complexes telles que les protéines, l’ADN et l’ARN ; donnant ensuite naissance à des millions d’espèces vivantes différentes dont la structure est sans cesse plus complexe.

    La théorie de l’Évolution entre donc en contradiction avec la deuxième loi de la thermodynamique qui exprime au contraire une progression irréversible vers l’entropie et le désordre — et que l’univers entier s’oriente vers un état plus désordonné et non pas plus organisé. Donc un sacré obstacle pour l’Évolution en termes de science et de logique.

    • Bonjour Lena, bien que je sois d’accord sur une partie de ce que tu dis il me semble que tu simplifies un peu et que ton argument puisse être taclé en toute bonne foi.

      De mémoire de mes études d’ingénieur la seconde loi de la thermodynamique indique que la variation de chaleur pour un système fermé qui subit une modification est non nulle. Cela veut dire que si on modifie un système fermé il y aura toujours une production de chaleur. C’est cette production de chaleur qu’on appelle augmentation d’entropie car elle provient d’un abaissement du point d’équilibre du système. On peut également présenter cette augmentation d’entropie par une réduction de l’ordre ou une augmentation du désordre (comme tu l’as dit).

      Si j’insiste sur tout cela c’est parce qu’il n’est pas toujours évident pour les gens de distinguer l’ordre du désordre (par curiosité demandez donc aux gens qui vous entoure la différence entre l’ordre et le désordre). D’un point de vue physique cette distinction s’explique par le niveau d’équilibre. Le meilleur exemple qui me vient à l’esprit c’est le château de cartes qui naturellement à tendance à tomber et donc à descendre à un niveau d’équilibre plus bas, le contraire n’étant pas vrai. La troisième loi de la thermodynamique explique donc pourquoi les châteaux de cartes ne se montent pas tous seuls en secouant une boite de carton contenant des cartes (et encore, à strictement parler, la boite n’est pas un système fermé puisqu’on la secoue et qu’on ajoute donc de l’énergie provenant de l’extérieur).

      Je rentre dans ces détails car comme vous savez il y a beaucoup de scientifiques de très bonne foi qui sont convaincus de la théorie de l’évolution. Leur réponse à l’objection de la seconde loi de la thermodynamique c’est que la terre est loin d’être un système fermé puisqu’elle est dans l’espace et échange donc de l’énergie avec celui-ci, or la seconde loi de la thermodynamique stipule que le système doit absolument être fermé pour qu’elle puisse s’appliquer…

      Cet argument est physiquement tout à fait recevable bien que fallacieux car il sous-entend tout de même que la terre recevrait de l’ordre (des système avec un haut niveau d’équilibre) de l’espace ce qui n’a pas été observé.

      Il est essentiel de bien comprendre cette histoire d’équilibre afin d’argumenter cette seconde loi de la thermodynamique. Si vous observez un château de cartes dans un système fermé c’est qu’il était là à l’origine ou qu’il y en avait un plus grand qui a produit celui-ci en tombant partiellement.

      • Lena

        @ Remy John

        Les évolutionnistes expliquent effectivement que la seconde loi de la thermodynamique ne s’applique pas aux “systèmes ouverts” qui sont au-dessus de cette loi et dans lesquels l’énergie entre et sort contrairement à un “système clos” dans lequel l’énergie et la matière initiales demeurent constantes. Les évolutionnistes prétendent que le monde est un système ouvert ; c’est-à-dire constamment exposé à une circulation d’énergie en provenance du Soleil, que la loi de l’entropie ne s’applique pas au monde dans sa globalité et que les êtres vivants ordonnés et complexes peuvent être générés à partir de structures désordonnées, simples et inanimées.

        Mais le fait qu’un système soit “ouvert”, et dispose d’un afflux d’énergie, ne fait pour autant pas de lui un système “ordonné”. Des mécanismes spécifiques extrêmement complexes sont nécessaires pour faire “fonctionner” l’énergie précisément. La vie reçoit bien son énergie du Soleil, mais l’énergie solaire ne peut être convertie en énergie chimique que par le biais de systèmes de conversion d’énergie incroyablement compliqués et complexes (tels que la photosynthèse dans les plantes ou les systèmes digestifs de l’homme et de l’animal). Aucun organisme vivant ne peut survivre sans ces systèmes de conversion d’énergie. A défaut de ce genre de système, le Soleil en est réduit à une source d’énergie destructrice qui brûle, dessèche ou fait fondre.

        S’il est dépourvu d’un mécanisme de conversion d’énergie, un système thermodynamique, qu’il soit ouvert ou clos, n’est pas favorable à l’évolution qui n’explique pas comment de tels types de mécanismes aussi complexes et conscients ont pu exister dans la nature dans les conditions de la terre primitive ? Ni comment des mécanismes aussi complexes de conversion d’énergie (tels que la photosynthèse dans les plantes) aient pu exister par eux-mêmes ?

        Le flot d’énergie solaire dans le monde ne peut pas — en lui-même — ramener de l’ordre dans l’entropie. L’énergie par elle-même n’est pas suffisante pour faire que les acides aminés forment des molécules de protéines beaucoup plus complexes ou que les protéines forment des structures plus complexes et plus organisées.

        C’est toujours le scénario de “l’auto-organisation” de la matière que les milieux évolutionnistes et matérialistes appellent à la rescousse… Oui, il faut en effet que ça …. s’auto-organise ! Sur des millions d’années évidemment.

      • @Lena

        Merci Lena pour ces précisions. Je suis tout à fait d’accord avec vous. Vos propos sont très clairs et pertinents.

  13. Hamadryas

    Le Darwinisme n’est pas une théorie scientifique (il y faudrait des preuves expérimentales qu’il est incapable d’apporter depuis 150 ans), mais la dérive sectaire d’une Eglise.
    Qui a son fondateur (Darwin), ses grands maîtres (Dawkins, Gould), ses chevaliers (Delsol, Mayr), ses chapelains (Huxley, le chien de Darwin) et ses frères laïques évidemment (Picq, qui annonçait de manière péremptoire « que le chien descend de l’otarie ; d’ailleurs, il en a gardé les moustaches »).
    Elle n’est jamais qu’un avatar du bon vieux matérialisme-scientisme-positivisme. Et quand l’hérésie s’aggrave du refus de s’amender, cette Eglise dispose de ce que l’autre a appelé longtemps la « Congrégation de la Sainte Inquisition » : elle excommunie.
    L’ex-communication est glorieuse, c’est un acte de piété (!) et de salubrité publique qui purifie. Ces Savonarole exorcisent : « révisionniste ! », « négationniste ! », stigmatisent, excluent. Mauvaise communication : convaincre demande plus d’efforts…
    Mais cette Eglise est en crise : les fossiles ne se comportent pas comme ils devraient (pas de formes intermédiaires !). Adieu gradualisme. On parle alors de saltationnisme, d’équilibres ponctués (Gould et Eldredge). On critique les paléontologistes « qui cherchent aux mauvais endroits ».
    Je renonce à parler de l’œil, qui donnait déjà la fièvre à Darwin, fièvre transmise à ses zélés successeurs dans la foi… Ou de l’idée stupide « un gène, un caractère »…
    En outre, cette Eglise comporte de plus en plus de courants : va-t-on vers un schisme ? Ce serait cocasse… En tous cas, elle mue (mute ?) et son procès est près de s’ouvrir.
    Parions qu’elle ne fêtera pas ses 200 ans.

    « Il n’y a plus de mystère, puisqu’il est résolu » (Dawkins 1986)
    Fermez le ban !

    • Je ne sais pas si le chien descend de l’otarie (!) mais le pauvre scorpion (comme des milliers d’autres espèces qui ont “oublié d’évoluer”), est malheureusement resté scorpion ! Sacrés fossiles tout de même : inchangés depuis des millions d’années ! Les plus anciens fossiles de scorpions datent de 320 millions d’années et celui-ci a “seulement” 110 millions d’années ! Délai trop court peut-être… Les scorpions — comme toutes les autres espèces — n’ont pas “évolué”. Quel dommage : ils auraient pu si facilement devenir de jolis petits lapins ou de touchants colibris.

      scorpions

      • Loupi

        L’abeille aussi a oublié d’évoluer.
        C’est un insecte social peu sensible aux dernières avancées sociales.
        Les mâles butinent la reine pendant que les femelles vont au pollen.
        Depuis plus de 80 millions d’années, semble t-il…
        C’est inacceptable !

  14. Ph Alouates

    L’hérédité des caractères acquis est un blasphème pour les darwiniens.
    Alors, blasphémons allègrement.

    E. Gwinner a fait des expériences étonnantes sur les migrations des oiseaux, en l’occurrence des fauvettes à tête noire. Les fauvettes d’Autriche vont en Egypte en suivant une ligne brisée, passant par les Dardanelles. Or, à l’époque de la migration d’une partie d’entre elles, leur congénères restées au bercail se déplacent dans leur cage : à l’Est d’abord, puis plein Sud au moment où leurs copines foncent vers l’Egypte. Normal.
    Une autre race locale de fauvettes migre au Maroc : elles foncent SSO d’abord, puis plein Sus une fois à Gibraltar. Leurs copines restées en cage se déplacent également dans les mêmes directions au moment adéquat. Tout ça pour éviter la Méditerranée, dont la traversée leur est impossible. Normal encore.
    Là où ça se corse, c’est quand Gwinner croise les deux races. Comme c’est un homme bon, il ne les a pas relâchées, mais a observé leur attitude dans la cage à l’époque de la migration. Et là, stupeur : elles se placent exactement ENTRE les deux axes.
    Et donc se seraient noyées.
    Caractères zakis ? Blasphème !

  15. Un dieu sorti de nulle part suffisamment “ordonné” pour créer une nature parfaitement organisée ou la théorie de l’évolution qui affirme que les machines vivantes (qui se réparent toutes seules, se reproduisent, se nourrissent etc…) se sont créées par une suite de hasards m’ont toujours parus être deux systèmes de croyances particulièrement étonnantes avec de farouches adeptes de part et d’autre.
    Il me semble même que les créationnistes sont les meilleurs amis des évolutionnistes car si quelqu’un commence à critiquer l’évolutionnisme les créationnistes sont brandis en épouvantails… Sans ces derniers ça fait longtemps que l’évolutionnisme aurait été écarté et qu’on aurait cherché un autre modèle pour expliquer cette incroyable organisation perdu au milieu de l’espace…

    • Beatiomnes

      Oui, vous avez raison, tout le monde se chamaille. Les “créationnistes” ne peuvent évidemment pas prouver “Dieu”, c’est évident – ils peuvent juste s’extasier devant l’incroyable complexité du vivant. Mais les “darwinistes”, eux, devraient pouvoir prouver aisément leur théorie puisqu’elle est scientifique.

      Leur processus de transformation a en effet duré des millions d’années. Il aurait donc dû laisser des preuves innombrables dans les archives fossiles (de poissons se transformant en amphibiens, de reptiles se transformant en oiseau etc).

      Mais les fossiles prouvent exactement le contraire : les poissons sont toujours des poissons, les crocodiles sont toujours des crocodiles, les lapins sont toujours des lapins, les oursins et les escargots sont toujours des oursins et des escargots, les tortues toujours des tortues, les requins sont toujours des requins, les oiseaux sont toujours des oiseaux et les singes sont toujours des singes..

      C’est juste cela qui est problématique : des centaines de millions de fossiles qui prouvent exactement le contraire de ce qu’ils avancent. S’ils nous montraient d’autres preuves de “chaînons manquants”, d’autres “formes transitionnelles” ou “intermédiaire” (autres que certains pinsons des îles Galapagos, des phalènes ou de l’archæoptéryx) on serait évidemment heureux ! Et on parle évidement de processus de transformation en d’autres espèces ! (pas d’évolution à l’intérieur d’une même espèce).

      Et puis, plus concrètement, tout ceux qui utilisent des microscopes à électrons connaissent la complexité absolue et stupéfiante de la vie au niveau moléculaire : la complexité de la chimie sanguine, la complexité neuronale, la complexité cellulaire ne sont évidemment pas le fruit de mutations hasardeuses ou aléatoires. Et ceux qui ont été dans des hôpitaux pour se faire soigner l’oreille interne, ou les yeux, ou le coeur, ou le cerveau, savent que cette complexité ahurissante est autre chose qu’un assemblage approximatif qui se serait fait sur des millions d’années… Mais bon….

      • Merci pour votre votre réponse, je partage tout à fait votre analyse mais je pense que le créationniste n’est pas très cohérent quand il critique d’une part la théorie de l’évolution en disant que l’ordre ne peut pas apparaître tout seul mais que d’autre part ça ne lui pose pas de problème qu’un dieu soit apparu ex nihilo… Il doit y avoir autre chose, les religions sont peut-être des raccourcis vers certaines vérités, je ne sais pas mais elles ne doivent surtout pas se substituer à la recherche. Personnellement je ne parviens pas à croire ce que je ne comprends pas, je n’ai pas choisi mon caractère et s’il y a un dieu il n’a donc pas jugé nécessaire que je crois en lui :)

  16. Daniel

    Je viens d’apprendre qu’une grande majorité de singes refusait toujours de croire que l’Homme descendait d’eux !
    Coup dur pour l’Evolution.

  17. Je viens d’apprendre qu’ils avaient découvert, en Chine, une nouvelle preuve de l’Évolution : un dinosaure qui aurait décidé — non pas de voler bêtement comme dans Jurassik Park — mais de devenir un “presque-humain”. Il a évidemment mis “des millions d’années” comme le veut la théorie, mais enfin il y est arrivé comme vous le voyez. On n’imagine pas ce que peut faire la force de l’amour quand on aime une jeune chinoise :-)

    pattes-dinosaures

  18. Que c’est mignon, le créationnisme. J’y ai cru à peu près autant que le Père Noël…
    Pour ce qui est de l’éléphant, j’ai ici la preuve irréfutable de la façon dont il a acquis sa belle trompe : How the elephant got his trunk

  19. Loupi

    Pour aller jusqu’au bout de l’évolution les arbres auraient du continuer d’être de plus en plus haut, et les cous de girafes de s’allonger, de s’allonger…
    Logiquement, la girafe aurait du aussi se mettre à voler pour béqueter les feuilles du sommet.

    Mais non, le cou s’est arrêté juste à la bonne hauteur pour qu’une girafe soit une girafe.

    L’éléphant lui est très patient et il a compris qu’il ne volerait jamais : il récolte les feuilles tombées sur le sol avec sa trompe…
    C’est irréfutable, la nature est bien faite !

    • Oui “L’éléphant est irréfutable !”, comme disait le grand Alexandre Vialatte… “Et c’est ainsi qu’Allah est grand” comme il concluait chacune de ses magnifiques chroniques !

  20. Orage

    Moi ce qui me gonfle vraiment ce sont les évaluations forcément faintaisistes que le bon peuple ignare est censé accepter comme parole d’évangile et sans broncher: ceci: 20 milliards d’années, tel autre: 15 milliards d’années. Bref, je n’y crois pas plus qu’aux interviews des politocards, c’est dire…

  21. Jean Level

    1. Si réellement votre amie vous a dit que le cou des girafes a poussé “pour aller manger les feuilles” c’est qu’elle ne connait rien au Darwinisme. Il s’agit en effet ici d’avantage d’une espèce Lamarckisme, avec une évolution qui serait dirigée, presque consciente ce qui est fondamentalement différent.

    2. N’ayant pas vous même relevé cette erreur, vous ne connaissez donc pas vous-même la théorie que vous critiquez.

    3. Il existe un tas de “chaînons intermédiaires” identifiés, notamment entre l’écaille et la plume.

    4. Par définition une mutation concerne au début un et un seul individu. Le chaînon manquant, et même les quelques générations qui le suivent, ont des chances ridiculement faibles d’être fossilisé car sont ridiculement rares. Alors que quand une espèce existe depuis des millions d’années son abondance rend probable la fossilisation d’un de ses représentants.

    Vous et votre amie devriez vous cultiver d’avantage

    • Oui, oui, on va se cultiver. Donc soyez gentil, envoyez-moi des informations sur le point 3 en particulier qui m’intéresse beaucoup : cette “multitude de chaînons intermédiaires entre l’écaille et la plume”. J’ai vu tous les fossiles possibles et imaginables d’espèces qui n’ont pas évolué depuis des millions d’années (ils ont été publiés par milliers et j’ai toutes les photos) mais je suis très intéressé de voir les vôtres. Merci beaucoup.

      • Jean Level

        Dinosaures à plumes…

        Où un blogueur amateur comme vous (ce n’est pas une critique des blogueurs amateurs, dans leur ensemble) a semble-t-il trouvé lui des fossiles avec différents intermédiaires entre l’écaille et la plume.

        Bien sûr si vous voulez LE chaînon, le premier intermédiaire il est impossible de le trouver (et même si on le trouvait on ne pourrait affirmer qu’il s’agit du premier), cf le point 4.

        J’apprécie d’ailleurs que vous ne contestiez ni le point 1, ni le point 4.

        Dernier point : si vous doutez que la pression de sélection, c’est à dire la moindre reproduction des individus dont les caractéristiques sont les moins adaptées à leur environnement, ait une influence sur les espèces regardez les chiens. Regardez comment l’espèce change à force que l’environnement (oui, l’Homme est une partie de l’environnement du chien) soit propice à certaines caractéristiques et pas à d’autre. Certes chez l’Homme favoriser certaines caractéristiques se fait consciemment (d’où la rapidité du phénomène) mais tout environnement favorise de fait certaines caractéristiques (et les mutations génétiques qui s’y rapportent), et donc la reproduction de ceux qui les portent.

        Au fait, je vous invite à m’expliquer autrement que par le Darwinisme la peau noire de nos amis africains et la peau blanche de nos amis du nord de l’Europe.

      • elie

        @Jean Level

        Votre texte me laisse perplexe.

        Il me semble que vous confondez une variation dans une espèce et un changement d’espèce.

        Le dauphin, mammifère marin, s’est adapté, ou plutôt à connu les variations nécessaires pour s’adapter au milieu aquatique mais n’a pas changé d’espèce (ce n’est pas un poisson)

        Dans votre logique, si l’homme le décidait, son chien deviendrait dans un délai raisonnable un poisson, il suffirait pour cela de noyer systématiquement tous les chiots, pour que , bien obligé, l’espèce s’adapte et se que des branchies remplacent les poumons. Le côté pratique de ce changement, je dis l’avouer humblement, m’échappe.

        Les variations dans une espèce explique parfaitement la peau noire et la peau blanche, mais connaissez vous des êtres humains avec des écailles ou des plumes ( en dehors des mannequins à la mode et leurs émules)?

        Si je comprends bien votre définition du Darwinisme, alors le changement d’espèce est possible, avez vous des exemples ?

        Un chien devenu un oiseau m’irai très bien.

        D’ailleurs, sauf erreur de ma part, les fruits des croisements d’espèces, quand ils sont possibles, sont systématiquement stérile, ce qui gênant pour assurer une postérité, vous ne trouvez pas ?

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