Les faits ! Il faut s’intéresser aux faits !

fairyQueen_2
.
À France-Culture, tout à l’heure, j’ai entendu un écrivain israélien qui disait : “il ne faut pas s’intéresser aux rêves mais aux faits. Mais, comme il prononçait bizarrement, j’ai entendu : “aux fées”…. J’ai compris “Il ne faut pas s’intéresser aux rêves mais aux fées”. Et je me suis dit : “tiens ce type est vraiment bien ! Ils invitent enfin des gens intéressants à France-Culture !”

Ça m’arrive tout le temps et même de plus en plus en ce moment. Il faut absolument que je me soigne.

A propos de FÉES, PRINCESSES et DRAGONS
Partir dans la huitième forêt, après le troisième fleuve qui coule au nord de l’avenir
Je suis complètement idiot de faire confiance !
Les petits copeaux de bois de Tristan à Iseult

“Tout concept préformé et détaché du sensible m’est en horreur”

Chiffres_junger

.
Dans son Journal, le 9 mars 1945, Ernst Jünger note ceci :

guillemets_noirs-TNR

STYLE — Ma répugnance envers tout chiffre dans le texte — exception faite des indications chronologiques, de la date et du millésime… Elle vient, en principe, de ce que tout concept préformé et détaché du sensible m’est en horreur, et que le chiffre en est un, sauf, justement, le millésime, où le chiffre prend corps. 1757, 1911, 1914 sont des grandeurs sensibles ; au contraire, il faudrait me forcer pour écrire : 300 chevaux, 256 morts, 100 arbres de Noël. Il ne faut jamais voir les choses avec le regard froid de la statistique.

Continue reading

La déception c’est tout simple, je vous explique :-)

Ce que les hommes politiques ne comprennent pas en ce moment (oui, je sais, il y a très longtemps qu’ils ne comprennent pas, mais bon…) c’est que la DECEPTION est une équation très simple.

deception_confrontation

.
Il n’y a que lorsque les gens auront compris comment cette équation marchait – c’est mathématique – qu’il y aura une petite chance pour que ça s’améliore :-) Par définition, le dénominateur en bas à droite ne change pas (c’est la réalité, c’est une constante). Donc si vous ne voulez pas que la déception s’accroisse, c’est sur l’espérance qu’il faut agir (le numérateur en haut à droite) pour ne pas la laisser dériver ! C’est aussi simple que ça. (et ça n’a rien à voir avec le renoncement ou la résignation) mais avec la perception qu’on a de la réalité. Car je ne dis pas qu’il ne faut pas la changer. Mais qu’il faut la mesurer avec précision et exactitude pour ne pas se fracasser la tête dessus.

Et c’est ce que les politiques ne comprennent pas. F. Mitterrand voulait “changer la vie” (espérance excessive) et donc déception maxi face au mur des réalités. F. Hollande promettait “le changement maintenant” (espérance mal minutée) et donc, évidemment, déception maxi face à la réalité de la crise… (si vous ne voyez pas de quoi je parle, écoutez la radio :-)

Et moi direz-vous ? Et bien oui, moi aussi, je n’ai pas bien apprécié le dénominateur (le truc sous la ligne en bas à droite qui s’appelle “réalité” et par laquelle on divise l’espérance). Et donc j’ai accumulé des déceptions maximales dans la vie : j’aurais bien aimé être “messager des étoiles” ou dérouleur du ciel. Ou “envoyé spécial ailé”… Vous imaginez la déception !

J’aurais aussi aimé rencontrer (ailleurs que dans une galette des rois) une princesse qui aurait été comme une ange peint par Fra Angelico ou une madone de Giovanni Bellini… Et donc là aussi, paf sur le nez : déception immense car le numérateur était évidemment trop élevé. Je vous fais grâce des autres déceptions : parler aux oiseaux, jouer les variations Goldberg etc… Il y a en eu beaucoup trop (litanie des “j’aimerais bien”)


Attention de manier la démocratie avec des pincettes
Attention à la résignation
Attention à la méthode coué
Attention au mensonge
Attention au conformisme et à la servilité

La déception au cœur de la langue elle-même…
La déception et le temps qui passe…

Entre le rêve et la réalité : quelques millimètres à peine

oiseau_oeillet.jpg

Je ne dis pas que je m’attendais vraiment à ce que l’oiseau sorte de l’image et saute sur la fleur que je lui tendais… Mais bon, j’ai tout de même attendu un long moment. Juste au cas où ! Et le plus drôle est que s’il s’était vraiment envolé pour venir sur ma fleur, je n’aurais pas été vraiment surpris. Mais peut-être je fatigue grave à cause d’Alzheimer… Ou bien l’oiseau a vu que c’était un oeillet ? La prochaine fois j’essayerai avec un bouton de rose :-)

%d bloggers like this: