Grands pontificats prestigieux — et petits quinquennats riquiquis

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Aujourd’hui dimanche avait lieu, au Vatican, la double canonisation — par le Pape François — de Jean XXIII et Jean-Paul II. Au-delà des quelques 800.000 fidèles rassemblés à Rome sur la Place Saint-Pierre (un chiffre à faire pâlir Manuel Valls, Hollande et notre préfecture de Police) ; au-delà du nombre de chrétiens dans le monde (plus de 2,2 milliards de fidèles), j’ai repensé à l’importance de la durée longue dans la vie des hommes et des dirigeants lorsqu’ils veulent fonder, bâtir, contruire, édifier… sur autre chose que du sable et du vent… Et je me suis amusé à tracer les “timelines” comparées des pontificats et de nos petits quinquennats riquiquis. C’est édifiant …

Rien qu’au cours du seul pontificat de Jean-Paul II, nous avons usé dix premiers ministres Français qui ont eu la durée de vie de kleenex : aussitôt nommés, aussitôt jetés et aussitôt oubliés. Éphémères, instables, prisonniers du court terme, confondant “action” et “agitation” frénétique et sans lendemain — ils n’ont rien pu construire de durable. C’est peut-être aussi pour ça que la France va aussi mal.

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– L’antichristianisme d’État (qui éradique la Chrétienté au nom de la “laïcité” et accueille l’Islam au nom de la “diversité”).
– L’instabilité frénétique frappe aussi la Com’