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En rangeant des livres ce soir, je tombe sur un numéro des Lettres Nouvelles de 1965 et retrouve ce vieux texte de Kenneth White, A la lisière du monde :
“Quand il était à Paris, van Gogh partait souvent à pied, en direction d’Asnières peut-être, ou de l’Ile de la Grande Jatte, muni seulement d’une grande toile attachée à son dos par des courroies. Il s’arrêtait chaque fois qu’un motif l’attirait, le peignait sur sa toile, repartait, s’arrêtait, peignait, divisant sa toile en autant de petites parties, si bien qu’à son retour, il était porteur d’une petit musée, d’un carnet de notes peintes”…
© Musée Van Gogh – Amsterdam. Pour écrire dans ses petits carnets de croquis (dont quatre seulement auront survécu), Vincent van Gogh a utilisé des crayons, de l’encre, de la craie ou du charbon. Il y notait également des adresses et des ordonnances et y retranscrivait des poèmes. Certaines pages contiennent de véritables oeuvres d’art miniatures… Le monde (Asnières, l’Ile de la Grande Jatte…) a bien changé.
– Que faisait donc Apollinaire le 26 mars ?
– Que faisait Rilke entre le 2 et le 23 février ?