“Tokyo n’est plus, elle aussi, qu’un champ de ruines et, devant la recrudescence du froid, les pruniers de la capitale, à peine en fleur, se flétrissent déjà, perdant peu à peu leur fraîcheur annonciatrice de printemps”
Lettre de Mishima à Kawabata, datée du 16 mars 1945 [le 9 mars venait d’avoir lieu à Tokyo l’un des bombardements aériens les plus dévastateurs de la seconde guerre mondiale]
[Correspondance qui s’étend sur plus de vingt-cinq ans (1945-1970) entre deux hommes a priori très différents mais qu’un indéfectible lien unissait et dont le suicide, à deux ans d’intervalle, révèle l’étrange ressemblance…]