Une amie m’a récemment signalé que ma ponctuation laissait souvent à désirer. Et je reconnais qu’il y a souvent, sur ce blog, des virgules flottantes et mal placées qui peuvent changer le sens du texte aussi radicalement que le battement d’aile d’un papillon… Je pourrais prétexter ma faible acuité visuelle due à un méchant glaucome, blâmer le “correcteur automatique” de Word, ou encore les CSS de WordPress (qui sont malheureusement payantes)… Mais je vois bien que je cherche des excuses et que je suis finalement seul responsable des coquilles et des erreurs de ponctuation …
Les espaces dans un texte sont cruciaux — comme les silences dans la musique. C’est ce que disait Cécile Guilbert :
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29Dec / 2023
“Le vieux peintre Wang-Fô et son disciple Ling …”
Ce texte de Marguerite Yourcenar est vraiment l’un des plus beaux que j’ai lu. Quand je me demande quel livre je pourrais bien offrir à quelqu’un, c’est toujours à cette nouvelle que je pense en premier. Et comme on est dans la période où on aime faire plaisir aux autres, je vous mets le texte ci-dessous… Rien que la première phrase est si belle : “Le vieux peintre Wang-Fô et son disciple Ling erraient le long des routes du royaume de Han. Ils avançaient lentement, car Wang-Fô s’arrêtait la nuit pour contempler les astres, le jour pour regarder les libellules. Ils étaient peu chargés, car Wang-Fô aimait l’image des choses, et non les choses elles-mêmes, et nul objet au monde ne lui semblait digne d’être acquis, sauf des pinceaux, des pots de laque et d’encres de Chine, des rouleaux de soie et de papier de riz”….. ->
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Posted in Confettis, Littérature
Tags: Comment Wang-Fô fut-sauvé, Marguerite Yourcenar, nouvelles orientales
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