Je ne supporte plus que les Gouvernements successifs ne traitent pas les vrais problèmes. Vous avez vu, les manifestations d’agriculteurs ont déjà disparues et le gouvernement va les oublier… Un autre vrai problème qui n’est jamais résolu est celui des animaux : ils sont toujours traités de façon totalement inacceptable (farines animales à l’époque, conditions d’élevage ignobles et pratiques d’abattage absolument scandaleuses aujourd’hui… etc).. La condition qui leur est faite est tout simplement indigne. Et donc un Gouvernement qui ne prend pas ce problème à bras le corps — je devrais dire par les cornes — est lui aussi indigne.
On a un chien au village qui sait tout : il a ses papattes au balcon et voit tout, écoute tout, espionne tout. Rien ne lui échappe. C’est une caméra de surveillance à lui tout seul. Vous pensiez passer dans la rue incognito, hé bien non : il vous a repéré ! À propos de cancans de concierge dans le village, pour savez ce que disait Socrate :
Pierre Soulages est mort en octobre 2021 à l’âge de 102 ans, mais ce n’est qu’aujourd’hui que ses héritiers — après trois ans d’âpres négociations avec les musées nationaux — ont révélé l’existence de sa dernière œuvre appelée simplement “Outrenoir”…
Des images de l’œuvre circulaient déjà depuis quelques semaines sur les réseaux spécialisés, mais nous avons pu nous procurer une photographie authentique que nous avons le plaisir de révéler aujourd’hui au grand public avant sa présentation solennelle, au début de l’été, dans une installation exceptionnelle au Grand Palais …
“Lorsqu’il faudra aller vers vous, ô mon Dieu, faites que ce soit par un jour où la campagne en fête poudroiera. Je désire, ainsi que je fis ici-bas, choisir un chemin pour aller, comme il me plaira, au Paradis, où sont en plein jour les étoiles.
Grand moment de joie à l’écoute de l’appel d’un loup gris auquel toute la forêt répond… (on ne dit pas vocalises, ni gémissement, ni râle, ni jappement, ni aboiement, ni grognement, ni grondements ? alors on dit quoi ? Hurlement ? ce n’est pas ça non plus… Mais peu importe, c’est immense je trouve).
Nichokuan Soga — qui serait le fils de Chokuan Soga, le fondateur de l’école Sakai Soga — était reconnu comme un expert dans l’illustration des faucons dont il dessinait les plumes dans les moindres détails. On voit ici deux faucons perchés face à face au sommet de branches de pruniers s’étendant dans l’immensité d’une image sans limite, sur un arrière-plan de peinture dorée….
“Ce que j’aimerais — quand je dis ce que j’aimerais, ça veut dire que je n’y arrive pas, évidemment — ce que j’aimerais, c’est pouvoir attraper la vie — que chacun puisse attraper la vie — comment dire ? vous voyez le geste de l’ours quand il se met au-dessus d’une rivière où les saumons remontent ? … Il essaye et puis il y arrive, — eh bien ce que j’aimerais, c’est attraper la vie d’un geste aussi pur, aussi rapide que ça… voilà !” — Christian Bobin :
Dans les carnets du Japon de Nicolas Bouvier, il y a cette phrase qui me met littéralement en joie :
“Autre image de la joie : le claquement de bec de la cigogne lorsqu’elle construit son nid sous l’averse au-dessus du miroir de la boue…”
“Autre et belle image de la joie” en effet ! Et je sais, en tant qu’Alsacien, qu’il faut avoir une belle âme comme celle de Nicolas Bouvier pour se rendre compte de l’immensité de ce claquement de bec …
J’en ai déjà parlé évidemment, mais comme ce blog tourne inlassablement en rond (comme les idées dans ma tête d’ailleurs et ma vie en général) je ne peux que vous redire combien ces cigognes sont exceptionnelles ! ->
Tous les jours je file sur les chemins et j’apporte de l’herbe fraîche à un âne et un cheval… Ils sont généralement tout au bout du champ mais, lorsqu’ils me voient arriver, ils viennent à ma rencontre au petit trot, ce qui me touche beaucoup. Je leur parle évidemment — même si je balbutie encore dans leur langue que je ne connais pas bien…
Dans son Journal, Ernst Jünger note le 3 mars 1945 :
Notre voix, lorsque nous appelons les animaux, change selon leur espèce. La poule, le chien, le chat, le moineau, le cheval, le serpent — nous avons pour chacun d’eux des appels particuliers, des sons spéciaux et une mélodie spéciale. Nous parlons alors en langues, dans l’idiome du génie de la vie répandu sur nous comme sur eux.”
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J’ai aussi toujours été frappé par la teinte sonore des mots que nous utilisons pour parler aux bébés, aux chats ou aux étrangers par exemple… Nous adoptons des registres de voix très distincts. Avec une modulation très différent de celle que nous utilisons lorsque nous parlons, par exemple, à notre patron, à un répondeur téléphonique, au Pape ou à notre chien… Je me demande d’ailleurs combien nous avons de voix à notre disposition ? Continue reading →
J’ai toujours pensé que les canards avaient des couches de plumes qui leur assuraient un confort thermique absolu, et que leur duvet bien douillet les protégeait quand, justement, il faisait un froid de canard ! Que nenni : ils se les gèlent comme nous et n’ont qu’une seule envie : rentrer à la cabane ! Ci-dessous, une petite vidéo de 25 secondes que je trouve très drôle :
Le monde semble de plus en plus emporté par une terrible dérive anti-humaniste qui risque de le submerger ; la vieille civilisation européenne est en train de faire naufrage et de sombrer sous le déferlement de vagues idéologiques destructrices ; et tout le monde voit bien qu’on vit une sorte de naufrage où la raison est engloutie dans un déluge d’absurdités et de renoncements … De même qu’à Giverny Claude Monet avait construit son jardin de fleurs et de nénuphars pour pouvoir ensuite le peindre et s’échapper, peut-être est-il devenu urgent de construire une “Arche” — mentale en tout cas — dans laquelle on pourra échapper à la folie du monde … Bref faire comme Noé et commencer à rassembler les animaux … Et partir très loin au large jusqu’à ce que le monde redevienne habitable !
Je suis toujours sidéré quand je vois ce que font les oiseaux… Je n’ai pas de mots pour le dire — ou peut-être ceux-là : émerveillement, éblouissement, enchantement…
Je vous laisse découvrir leur danse (ils sont des milliers et pas un seul carambolage!). Ci-dessous — une courte vidéo (1:20 min)…
Cette histoire d’heure d’été/heure d’hiver m’est carrément insupportable. C’est déjà assez compliqué pour tout le monde, pour les avions, les trains, mais aussi les animaux ! Les chiens veulent aller faire leur tour à 7h : pas question de leur dire qu’on fait désormais pipi à 6h ou a 8h. Pareil pour le dîner, comment leur expliquer qu’il faut attendre une heure de plus ou de moins ? En fait, j’aime bien qu’ils aient encore des qualités que les hommes (de plus en plus soumis aux injonctions des globalistes qui prétendent diriger nos vies d’en haut) ont complètement perdu :
J’ai revu récemment les images passionnantes du Projet Voyageurs Wolf sur la “psychologie sociale des loups”. Il s’agit d’une cartographie du suivi dynamique — par GPS — de six meutes de loups : on y voit très précisément à quel point les loups évitent le territoire des autres et restent bien sagement dans leur propre groupe. Cela me rassure — un peu — sur ma relativement faible “interactivité sociale” avec les autres groupes !
Ci-dessous, une vidéo de 21 secondes qui montre de façon absolument magnifique le cheminement résolument sectaire des loups ;
Merci à Pat pour cette superbe illustration ! Elle va m’être bien utile dans mes balades sur les chemins forestiers pour reconnaître les traces laissées par les quadripèdes et les bipèdes …
L’annonce aux abeilles est une coutume traditionnelle dans laquelle les abeilles sont tenues informées des événements importants de la vie, tels que les naissances, les mariages ou les départs pour de longues absences dues a des voyages.…
Si la coutume était omise ou oubliée et que les abeilles n’étaient pas « mises en deuil », on pensait alors que cela entraînerait d’autres pertes : les abeilles quitteraient la ruche, ne produiraient plus de miel, voire même mourraient…
“Chères abeilles, j’ai la profonde tristesse de devoir vous faire part de la mort de sa Majesté la Reine….”
Je ferais la même chose pour les autres animaux : les lapins, les renards et bien sûr les oiseaux !
“Chers moineaux, chères hirondelles, je suis au regret de devoir vous annoncer la disparition de la messe en latin consécutive à une décision nocive d’un Pape qui aurait du avoir à coeur de transmettre la tradition… Mes très chers oiseaux, prions ensemble…”
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Cette nuit j’ai rêvé un truc bizarre. Que les animaux écrivaient leurs mémoires et que du coup la rentrée littéraire était totalement bouleversée. Un merle, qui avait tenu son Journal d’un musicien pendant dix ans racontait sa vie au Luco ; Il y avait aussi les Confessions bouleversantes d’un ours des pyrennées. Mais surtout une girafe, qui était la coqueluche des plateaux télé, car elle avait retrouvé et publié les Carnets où son arrière grand-mère, la célèbre girafe Zaraf, racontait son incroyable voyage du Soudan à Paris… Continue reading →
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C@t, qui sait que j’aime les oiseaux, m’envoie cette photo d’un beau pigeonnier du XVIIIe dans la propriété de son amie à Dolomieu, et se demande où sont les oiseaux et leurs messages ?
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Je sais que c’est un débat ancestral, mais j’ai trop d’admiration et de respect pour les animaux pour accepter les arguments culturels des défenseurs des corridas qui cherchent de piètres justifications à leur sombre, sinistre et funeste passion.
Si j’en parle, c’est que j’ai découvert aujourd’hui seulement — en écoutant un vieil entretien de Laure Adler avec Françis Marmande — qu’il y avait … des blocs opératoires dans les arènes mêmes ! Pas une infirmerie, non, carrément un bloc opératoire ! et dans toutes les arènes de première catégorie. A Séville il y en a même deux, ce qui a permis de sauver deux torréros à la fois le jour où ils se sont fait encorner, que le sang giclait de leurs cuisses et qu’il a fallu les garrotter avec leurs cravates avant de les emmener au bloc… Le pauvre taureau, lui, on n’en parle même pas…
Enfin bon, j’apprends des trucs sidérants tous les jours.
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J’y retournerai demain — en fin d’après-midi quand la lumière est belle et rasante — pour les prendre tous : l’éléphant gris, le renne à la selle verte, la grande girafe couleur caramel… Là je n’avais que mon mauvais iPhone et la lumière n’était pas bonne…
Je les avais déjà vu tourner à l’époque ici (sur Vimeo) mais en les revoyant aujourd’hui, j’ai repensé à Gustav Roud que j’aime tant et aux quelques lignes de Scène et où les animaux tournent, tournent, tournent …jusqu’à ce que tout le monde descende du manège et que la guirlande de grappes de lampes multicolores s’éteigne … :
“… le carousel tourne encore. Un lion, un barque, un cygne, un cheval… un lion, une barque un cygne… Doucement. Le lion sans voix rugit rouge, le cygne est las d’ouvrir l’aile. Doucement… un cheval, un lion, une barque… “
Moi aussi sur ce blog — et dans la vie d’ailleurs — je tourne en rond, je tourne, tourne, tourne… Peut-être est-ce le moyen – sprituel ou mental – que j’ai trouvé pour échapper à la réalité ? “Turn, turn, turn, to everything there is a season” chantaient les Byrds à l’époque (reprenant un original de Pete Seeger de la fin des années 50), qui lui même s’inspirait du vieux texte biblique de l’Ecclésiaste … un temps pour rire ; un temps pour se lamenter, un temps pour danser …
Notre voix, lorsque nous appelons les animaux, change selon leur espèce. La poule, le chien, le chat, le moineau, le cheval, le serpent — nous avons pour chacun d’eux des appels particuliers, des sons spéciaux et une mélodie spéciale. Nous parlons alors en langues, dans l’idiome du génie de la vie répandu sur nous comme sur eux.”
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