Dante et Virgile entrent dans la barque de Phlégyas… carrément immense…

Chaque fois que je relis ce vers de Dante, au Chant Huitième de l’Enfer, je tombe carrément à la renverse :

“Lo duca mio discese ne la barca,
e poi mi fece intrare appresso lui
e sol quand’io fui dentro parve carca”.

“Virgile, faudra m’étoffer ça”… !

En me baladant tous les jours sur les chemins, je pense souvent à Virgile qui devait voir ce que j’ai sous les yeux : la beauté des ciels, des arbres, les nuances de vert des oliviers, des pins et des cèdres, les oiseaux, les vignes, les figuiers … bref la beauté de la nature, des saisons et du monde rural qui m’est un émerveillement quotidien…

Mais je me rends compte que si Virgile arrivait aujourd’hui — et apportait son manuscrit des Bucoliques à un éditeur contemporain — on lui dirait : “C’est bien gentil votre petite affaire mon cher, mais